Le top serait un thermocouple ultra-fin, c'est de loin ce qui réagit le plus vite. C'est quasi immédiat. C'est avec ça que les constructeurs font les enregistrements de température.
Les CTN, (= résistances à
Coefficient de
Température
Négatif, ça veut dire que la résistance diminue quand la température augmente) c'est plus lent, nettement plus lent, de quelques secondes à plusieurs dizaines de secondes de temps de réaction.
Les PT100 sont des résistances aussi mais il me semble que le coefficient de température est positif, et les valeurs varient bcp moins, et il faut une électronique plus précise pour la mesure. Par contre ça encaisse bien les fortes chaleurs et on trouve ça fréquemment comme sonde de température d'échappement maintenant. Meuh bon, c'est pas super rapide non plus.
Pour finir dans la vulgarisation

...
L'impédance d'entrée d'un appareil de mesure électronique donne une idée de sa qualité. Plus elle est élevée, moins on perturbe la mesure.
La structure de l'électronique de mesure aussi est importante. Un appareil "classique" ramène une masse et un signal. Si la masse de l'appareil n'est pas bien câblée par rapport à celle du truc sur lequel on se met en parallèle, on perturbe tout, y compris le calculo d'origine.
Avec un étage différentiel, on ne ramène pas de masse sur la sonde. On mesure les deux côtés (le signal et la masse) et on fait une soustraction. L'avantage c'est que les deux mesures sont à haute impédance, donc on ne perturbe pas la masse avec ça et tout marche nickel.
Tu vois Snoop, je sais être clair mais j'attendais que qq'un me tende la perche
