Le phénomène de givrage carburateur se produit principalement quand la température extérieure de l'air et la température dite de "point de rosée" sont très proches, et qu'en plus le taux d'humidité dans l'air est élevé.
Or en hiver, l'air est généralement plus sec qu'en été. D'ailleurs, ce phénomène est bien connu des pilotes d'avions de tourisme, et la lecture des bulletins du Bureau Enquete Accidents nous apprend que les accidents dus au givrage carbu sont plus nombreux l'été que l'hiver.
La dépression créée dans le carbu, associée à la vaporisation de l'essence, font que la température peut descendre de 25°C dans le carburateur.
En été, s'il fait 20 à 25° dehors, vous arrivez à des températures de l'ordre de -5 à 0°C, avec un air souvent bien chargé en humidité. Résultat : Ca givre.
En hiver, s'il fait O° dehors, vous arrivez à des températures de l'ordre de -25°C dans le carbu, avec un air peut saturé en humidité (l'air froid prend BEAUCOUP MOINS l'humidité que l'air chaud) : Peu de risques de givrage.
D'une manière générale, plus la puissance dégagée par le moteur est faible, plus le givrage aura de conséquences (un papillon presque fermé sera pris plus rapidement par les glaces qu'un papillon ouvert à pleins gaz).
Comme un schéma vaut mieux qu'un long discours, appréciez le diagramme suivant, il explique parfaitement bien le phénomène et les conditions favorables à l'apparition du givrage carbu

