Oldrider-AGS a écrit :Je cache ps mon favoritisme sur des soudure AEE sur des grosses sections radiographié,la tu fait des balayage de malade et limite je me fait des compliment a moi meme apres...mdrrr
Là faut tout de même faire attention, car dans une norme de radiographie ISO tu as ce que l'on appelle le "Niveau de qualité par rapport aux défauts". Si tu travailles en classe D, tu dois suivre ce qu'ils qualifient en résumé de "Exigences modérées", hors moi je travaille actuellement à la certification en ISO5817 classe B (classe dite "Exigences élevées"), classe la plus drastique en matière de défauts.
- Les différences entre une classe D et une classe B peuvent être ENORMES. La classe D tolère par exemple (mais dans une certaine proportion tout de même, on ne parle pas de collage non plus!) des fissures de cratère, des soufflures de 4% contre 1% sur la classe B, les inclusions sont aussi tolérées en classe D ainsi que des mauvaises reprises!!!
Comme quoi, trois mondes (classe D, C et B) peuvent exister au sein de la norme ISO, donc passage radio ne suffit pas à se dire "ouah, on frôle le nucléaire là".
Oldrider-AGS a écrit :(comme tu la dit,soude bien tes jantes par cordon opposé et de longueur max 10cm, je le fait a l' AEE (exactement je fais des cordon de 8cm en opposé,sur une surface pointée tout les 3 cm)et je n'ai JAMAIS eu de deformation du aux contrainte et a la chaleur ! toujours passer sur equilibreuse et zero raté ^^
Merci pour l'info pratique. Pour la théorie, je ferai un p'tit calcul de pointage pour voir sur quoi je peux tomber aussi.
Oldrider-AGS a écrit :PS: l'avantage du TIG pour des toles,c'est que si tu fait comme tu dit sans metal d'apport,tu n'as aucun ""pseudo-soucis"" de mauvaise compatibilite des acier suivant les taux de carbone

Disons que la dilution est plus souple avec le TIG dans un certain sens. Au SAEE de ma certification (procédé 111, RB et BB) je suis un peu parano, même après léger remeulage de mon précédent cordon dans le chanfrein, je travail toujours chaud au-dessus. Il m'arrive de faire des passes en HL O45 ou sur PC/PF avec une dilution d'environ 50% dans mon cordon précédent. A la reprise d'une PF, je peux voir que j'ai parfois creusé une cuillère de presque 2mm.

Tant que je ne modifie pas l'état initial de ma pénétration avec ma deuxième passe, je peux y aller.
romax51 a écrit :Pecos pas peur pas peur ...
Un bon traçage au trusquin, une découpe dans les règles avec montage sur un vireur.
Pointage au comparateur après ajout de la virole de tôle supplémentaire, pour contrôler qu'il y ai pas de voile toujours sur le vireur.
Et roule

après une soudure dans les règles.
Et je suis comme vous le MIG c'est bien pour faire du gros œuvre rapidement sur des elements pas trop solliciter ( genre garde corps & co )
Mais je mettrais pas ma vie ou autres en jeu ... alors qu'au Tig ou en MMA tu sais déceler déjà pendant la soudure si tu fait " de la merde " ou non en regardant ... ton bain de fusion ...
Pas peur non, ta méthode devrait déjà très largement inspirer certains bricoleurs foireux.
Très juste pour la vision de défaut en phase de soudure, le bain est bien plus parlant en TIG ou électrode enrobée. A la semi, j'ai déjà passé une certif' pleine pénétration et la détection dynamique de défauts est parfois plus crapuleuse qu'il n'y parait!
Au TIG, les points jaunes marqués par l'arc dans le bain te renseigne avec la bonne fusion des lèvres. A l'électrode enrobée, une bonne fusion des lèvres, un laitier bien tenu et assez fluide, un angle d'électrode adapté avec une électrode bien poussée dans le fond du chanfrein. Les repères sont nombreux et parlants.
romax51 a écrit :Donc méfiance les amis, entre souder un échappement ou un morceau de circuit de sural et souder une pièce liée au freinage, trains roulant .... on engage pas les mêmes choses.
Et ça les gens ne le comprennent pas souvent, parce qu'il suffit que l'oncle de la compagne ou le tonton du fils "ait dit que" et toi tu peux ramer, t'auras tort face à cet argument massue.
romax51 a écrit :Pour exemple, je suis "du métier" comme l'ami Pecos et Oldrider ... et j'ai pourtant pas tenter la fabrication d'un arceau moi même, que ce soit pour une question de type de tube employé , possibilité de cintrage / soudage ( haute teneur en carbone ).
Quand je vois des arceau en tube dit " de chauffagiste" .... ya de quoi avoir peur de finir en brochette ... ou des arceaux en Inox !!!! SISI !

La qualité de tube à trouver est couteuse, mais pas trop difficile à trouver. Le cintrage sans déformation trop marquée est déjà une autre paire de manche. Pour la soudabilité, si tu pars sur une base de tube acier homologué selon la norme FIA, tu reprends un métal d'apport TIG d'une spécification supérieure d'un cran à celle de l'acier des tubes et tu es paré.
Par contre les arceaux en tubes de chauffagiste, je pensais plus que certains les osaient encore! En inox ça j'avais même jamais entendu!!
