Les linguets ont exactement le même rôle que les culbuteurs, c'est à dire transmettre la pression des cames de l'arbre à cames aux soupapes. Comme pour les culbuteurs, ils sont réglables et attaquent directement les soupapes, il n'y a donc pas besoin de poussoirs!
Sur certains moteurs, ils servent également de "fusibles" lorsque la courroie de distri pète, ce sont les linguets qui cassent, préservant ainsi les soupapes.
Ils ont quand même des inconvénients: comme pour les culbuteurs et les poussoirs mécaniques, il faudrait les régler de temps en temps. Comme pour les culbuteurs, leur mouvement de balancier et leur relative inertie empêche les très hauts régimes (toutefois c'est quasiment négligeable aux régimes utilisés par les moteurs de voiture). Comme pour les culbuteurs, ils sont plus bruyants que les poussoirs.
Le top du top à l'instant T c'est l'arbre à cames en tête attaquant des poussoirs mécaniques (minimum de masses en mouvement, incompressibilité des poussoirs méca). Et le top sur le long terme, c'est l'arbre à cames en tête attaquant des poussoirs hydro... comme sur les moteurs vw post 85! (minimum de masses en mouvement, se règlent automatiquement, bref on peut presque les oublier pendant toute la vie du moteur).
Pour la déformation du plan de joint, c'est généralement l'alu de la culasse qui se déforme. La fonte du bloc est bien plus résistante, et le bloc est bien moins soumis à la température, il faudrait des températures beaucoup plus élevées pour le déformer.
Toutefois, il a existé des culasses en fonte (sur les AMC Pacer par exemple), certains ateliers spécialisés peuvent rectifier une culasse fonte. (et à la "préhistoire" il existait des pistons en fonte! régime maxi des moteurs, environ 400-500 tr/min!)